Vendredi 7 mai à 13h15 en salle des profs du collège Jules Verne
J’ai réuni les collègues sous la bannière « Parlons vélo » avec Vélotaf GP. Nous sommes 8 profs vélotaffeurs (sur 42) et 1 agent (sur 10), mais tous ne pouvaient pas participer ce jour-là.
4 personnes sont venues, dont 1 collègue curieux qui ne vélotaffe pas. Les questions ont porté sur l’asso, ses actions et les relations à la mairie / GP. J’ai montré le site internet, des exemples de vidéos de vélotafGP, et le retour de sollicitation en lien avec la mairie (sur la voix Malraux, par exemple).
Les opérations auprès des écoles primaires de Grand Poitiers ont été évoquées, et aussi l’action sur le collège pour Mai à Vélo : l’atelier d’entretien et de petites réparations pour nos élèves mis en place avec la SEVE le 20 mai prochain.
Ma collègue d’art plastique qui se déplace partout avec son tricycle électrique m’a fait des retours d’usager sur la Porte de Paris qu’elle trouve très angoissante en vélo, à l’heure de pointe.
Nous avons parlé des futurs projets attendus (le Pont Neuf, un jour?) et je leur ai montré la plateforme d’opendata de la mairie (avec le volet mobilité vélo).
Le temps passe vite à parler vélo, et nous nous sommes promis de refaire un temps d’échange avant la fin de l’année (peut être pour porter des demandes en terme de parking pour les adultes ?)
Samedi 8 mai, 10h. Action Co-vélotaf, episode 1
Café chez moi avec ma collègue Mel P que j’accompagne sur le chemin du Vélotaf ce mois-ci.
Nous abordons la problématique bloquante du parcours à vélo du quotidien. Mel a commencé à louer un vélo de CAP vélo en décembre, mais pour l’instant, elle n’arrive pas à l’utiliser pour aller au travail. Je lui apprends que son abonnement peut être remboursé à 50 % par son employeur si elle l’utilise régulièrement pour aller au travail.
Mais dans l’organisation familiale de cette année, c’est elle qui dépose sa fille à la crèche le matin. Il faut donc qu’elle puisse porter son enfant, les affaires de la petite et les siennes sur un vélo certes électrique, mais qu’elle n’a pas choisi.
Je suis à mon 2e enfant, et j’ai déjà expérimenté de très nombreuses manières de transporter mes enfants à vélo, inspirée de trouvailles en Belgique, au Pays Bas ou en Allemagne.
Je lui propose d’acheter un porte bébé de cadre, ce qui libèrerait son porte bagage pour les sacs. J’avais même trouvé un vélo hollandais avec un guidon déporté lorsque j’habitais à Lille. Mes enfants ont adoré être aux premières loges sur leurs jeunes années. Mais elle n’est pas séduite par l’idée, qui implique d’investir dans un équipement qu’elle devra changer d’ici 1 an (aux 3 ans de l’enfant ou dès 15 kg) et elle se sent insécurisée à l’idée de mettre son enfant devant elle. Je lui explique que j’ai fait tombé mon vélo avec mon enfant dessus sur un démarrage en côte une fois et que le guidon protège au contraire très bien l’enfant (je n’étais pas fière, ceci dit.)
Je change donc de proposition, et nous essayons de voir si mes sacoches Ortlieb peuvent convenir.
C’est un modèle petit (pour l’avant) que j’avais acheté pour notre voyage au Danemark. Nous venions juste d’avoir notre vélo cargo, mais je n’ai pas racheté de siège compatible, et j’ai plutôt choisi de racheter des sacoches plus petites qui collaient avec notre siège bébé existant (qui permettait à l’enfant de dormir sur les longs trajets). Pour réussir à mettre ces sacoches, nous rapprochons le siège bébé de la selle, et nous les installons. Le système permet d’emporter les sacoches rapidement, et elles ont une lanière pour les mettre à l’épaule. Si le système convient, je lui conseille d’acheter des sacoches plus larges en haut qu’en bas, type Vaude, car à l’usage, le système que j’avais acheté ne m’a pas trop convenu. Mais c’est une solution viable, une sacoche pour les affaires du bébé, une pour le travail.
La suite au prochain épisode, pour un premier essai ensemble.